En feuilletant dernièrement quelques revues, je suis tombé coup sur coup sur deux articles complètement indépendants l’un de l’autre et pourtant qui m’ont interpellé. Un rapport publié en octobre par la revue «Astrophysica» énonçait que des physiciens de l’université de Nottingham avaient découvert que le nombre de galaxies dans l’univers était plus élevé qu’ils ne le pensaient. Et en même temps, un rapport de «Planète vivante» démontrait, qu’en près d’un demi-siècle, l’homme avait réduit de moitié les populations animales sauvages.
Alors que le nombre de galaxies est estimée à au moins 2 trillions dont, même avec le télescope le plus puissant, seulement quelque 10 % peuvent être observées, les chercheurs ont été amenés à reconsidérer les éléments de l’univers. En même temps, des astronomes de l’Agence Spatiale Européenne ont publié une carte de la Voie lactée d’une grande précision, énonçant la localisation d’un milliard d’étoiles. En 2017, la sonde Gaia pourrait observer directement 2 à 2,5 milliards d’étoiles, mais ce nombre est souvent revu à la hausse.
Quel paradoxe ! De l’espace infini observé par les chercheurs à la biodiversité de notre planète et l’existence humaine menacées par les êtres humains eux-mêmes.
Selon le rapport « Planète vivante 2016 » du WWF publié le également en octobre, l’étude conduite entre 1970 et 2012 démontrait que la Terre serait maintenant incapable de subvenir aux activités humaines. Les enquêteurs ont suivi plus de 14'150 espèces de vertébrés, comprenant des mammifères, des oiseaux, des poissons, des amphibiens et des reptiles. Ces espèces ont été réduites en moyenne de 58 %, la baisse la plus sérieuse étant celle des poissons d’eau douce qui est de 81 %.