Plante très connue pour ses vertus spasmolytiques, fortifiantes et stimulantes de la mémoire, le romarin ou Rosmarinus officinalis L. (Lamiaceae) est originaire du bassin méditerranéen.
En Spagyrie, (science héritière de l’alchimie, à mi-chemin entre l’homéopathie et la phytothérapie), le romarin est utilisé pour enrayer le processus dégénératif de nos organes, de nos cellules et principalement au niveau du cerveau. Il favorise les mécanismes de mémorisation, perpétuant le souvenir, son feuillage persistant symbolisant l’immortalité et la mémoire ancestrale.
Dans la Grèce Antique, le romarin était employé pour améliorer et stimuler la mémoire. Au XIIème siècle, William Shakespeare, dans sa pièce Hamlet (Acte 4, Scène V) parle du romarin et de ses effets positifs sur la mémoire. En Europe, dès le MoyenÂge, le romarin était brûlé dans les chambres de malades comme désinfectant.
Très communément employé en cuisine pour assaisonner les grillades, les mets à base de pommes de terre, le romarin est délicieux et son odeur caractéristique est reconnaissable entre milles. Les parties aériennes de la plante contiennent des huiles essentielles monoterpéniques, principalement du 1,8-Cinéol, dont la concentration peut atteindre 50%. Elles contiennent plusieurs composés aromatiques inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. Entière, la plante contient également des flavonoïdes (apigénine, diosmine) et de la vitamine E (tocophérol) et aux vertus antioxydantes.